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Respirer / expulser


Lancer le tout avec force
Aux conventions faire une entorse
Jeter le masque qui nous dissimule
Brûler les couches qui s'accumulent

Se retrouver à nu
S'étonner que ce soit si dur
D'être à soi même pur
Etre seul dans ces rues

Se retourner sur son passé
Ne rien nier
Mais vouloir avancer

Laisser venir sans résistance
Tels les premiers jours de l'enfance
Est se perdre? changer ce que l'on pense ?

Ignorer les biens pensants
Se concentrer sur l'important

Avoir quelques remords
Puis se réjouir de son sort

Expulser les fantômes à jamais

Etre libre avec la possibilité de vivre.

Respirer

A.s

Ps: Ce poème est dédicassé à Béatrice.B ... merci de m'avoir fait remettre en question ce que j'écris :)

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Mélange d'enfance / mais l'ange d'en face

En princesse aux Petits Pois Je m'en prends à mon matelas J'ai égaré mes draps en soie Petit Ours dans la montagne Sans miel qui m'accompagne c'est la solitude qui me gagne Telle Rose Rouge sans Rose Blanche la barbe reste coincée dans la planche L'histoire attend une autre chance Petit voleur de lampes à huile Mon génie est resté sur son île J'attends impassible une tuile Petite fillette du haut de sa tour j'ai les cheveux trop courts pour que puisse monter, mon amour

ET CRIS ! ECRIS !

y'en a qui chantent y'en a qui crient et moi j'écris ç'est facile de s'exprimer "y'en a qui chantent y'en a qui crient et moi j'écris" facile facile \\\\\ Ils chantent à capella et d'autres crient en aparté mais je ne sais trop pourquoi j'ai mes oreilles écartelées je suis pas fait pour ça moi j'écris en apaisé et si t'as perdu ta corde sensible Ne te dis pas que c'est terrible Prends ta guitare, prends ton crayon je pourrais être ta cible Pars à la mine, creuse ton sillon ta feuille est devenue ton fanion

Lissitude

Etre lisse Ne pas lâcher la drisse La tempête qui s'abat Les angles ne résisteront pas Alors c'est le plat qui survit Est laissé le relief dans l'oubli Quand resurgissent les déchirures Le passé est une morsure qui nous prend à la gorge qui avec force nous forge Je voudrais pouvoir crier Enfin, voir mon sang couler J'expulse pourtant la douleur Je me protège sans clameur Et je rejette cet étalage de rage Et j'affirme ma lissitude comme d'autres la négritude A.s (ah ah je t'ai eu!)